8 questions à Max Capdebarthes à l’occasion des 35 ans de l’entreprise
Il y a plus de trois décennies, un jeune passionné ambitionnait de lancer une activité qui lui permette à la fois le travail du cuir et l’exercice de sa créativité. Cela fera 35 ans cette année que l’histoire Max Capdebarthes a commencé de s’écrire. C'est l'occasion idéale d'opérer un retour en arrière, de marquer un temps d'arrêt et de revenir sur l'histoire de notre maison en échangeant quelques questions avec son fondateur.
1. 1. Max, que vous évoque cet anniversaire des 35 ans de votre entreprise ?
J’ai commencé seul dans le garage de la maison familiale et je n’aurais jamais imaginé être aujourd’hui dans un atelier de 300 mètres carrés entouré de 10 personnes, d’avoir une boutique à Rodez et un site e-commerce.
2. 2. Pour vous, quelle serait la « touche » Max Capdebarthes ?
Notre métier passion, c’est de partir d’une matière vivante, de la façonner, de la sublimer et de la transformer en objet de plaisir.
3. 3. Quelle est la valeur-clé de votre maison ?
J’emploierais le mot de « respect ». Nous travaillons une matière avec respect, nous considérons les artisans ainsi que nos partenaires avec respect. L’honnêteté est importante, tout autant que la qualité, du travail mais également de la matière.
4. 4. Avez-vous envie de transmettre à des plus jeunes votre savoir-faire ?
Oui et c’est tout récent. Grâce au développement du CAP de maroquinier au Lycée Riess de Mazamet, nous avons formé une personne l’année dernière et nous avons accueilli une nouvelle étudiante depuis le mois de juin. Toute personne qui intègre l’entreprise est formée en interne. Il lui faut environ un an pour être autonome.
5. 5. En 35 ans, vous avez dû participer à de nombreux salons…
Oui, nous sommes allés à Maison et Objet à Paris. Mais aussi à Première Classe, le salon de l’accessoire de mode. Et puis nous nous sommes souvent rendus au Marché des Aveyronnais de Paris Bercy. Pour promouvoir nos étuis couteaux, nous avons participé au Salon de la chasse et de la coutellerie porte de Champerret, à Coutellia à Thiers mais aussi au salon Iwa de Nuremberg.
6. 6. En 35 ans, vous avez sans doute eu l’occasion d’initier ou de participer à de belles collaborations ?
Je pense aux Forges de Laguiole, Laguiole en Aubrac , Brandner’s homestyle qui ont été parmi les premiers à m’accorder leur confiance.
Je tiens à remercier particulièrement Guy pour ses conseils.
Après notre récent concours, je pense naturellement à la Maison Bras qui nous avait demandé un porte-couverts sur mesure. C’était un nouveau challenge de développer un nouveau produit qui sortait de notre quotidien. Cette collaboration nous a d’ailleurs permis de travailler avec d’autres cafés et restaurants. Et puis notre collaboration avec Cegedim (RMI) : nous fabriquons les housses en cuir des tablettes qui sont utilisées dans le secteur médical.
Tout récemment, une nouvelle collaboration avec Pauline, qui est la styliste qui a imaginé le sac Alice et le sac Jeanne. J’ai choisi Pauline pour son ouverture d’esprit, son dynamisme, sa simplicité et surtout son écoute.
7. De quoi êtes-vous le plus fier aujourd’hui ?
D’être toujours présent et d’avoir pu pérenniser l’entreprise, être labellisé Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV).
En toute humilité, je suis aussi fier de la reconnaissance de la marque Max Capdebarthes en France et à l’étranger.
7. 8. Quelle est l’actualité de la maison Max Capdebarthes ?
Nous avons récemment investi dans de nouvelles machines à l’atelier. Nous créons toujours plus de nouveautés, certaines en collaboration avec de jeunes stylistes pleins de talent. Et puis nous avons déménagé au tout début de l’été dans notre nouvelle boutique au 3, rue Marie, une adresse des plus centrales à Rodez !
Une nouvelle boutique aménagée à notre image.